• Bon, il est vrai, nous devons l'admettre les Gringos ont été un peu flemmards ces derniers jours et n'ont pas écrit grand chose. Mais il faut dire aussi qu'on a vécu de grandes aventures, loin de tout réseau téléphonique alors imaginez la galère pour trouver un wifi... Bref nous voilà revenu dans la civilisation et on a pas mal de choses à vous raconter du coup :)

    Dans l'ordre chronologique ça commence donc par le trek de la Cité Perdue. Départ de Santa Marta vers les 10h du matin (capitale de la région de la Sierra Nevada, Santa Marta ne nous a pas franchement émerveillée, mais nous apprécions d'y découvrir l'ambiance Caraïbes typique de la côte) en minibus avec le guide et quelques personnes qui ressemblent étrangement à nos futurs colocataires de hamacs pendant les 5 prochains jours... On est donc là, serrés comme des sardines dans ce mini bus aux sièges à ressorts, quand on s'arrête sur le chemin pour embarquer avec nous 4 personnes de plus... Après tout quand y'a la place pour 9 y'a la place pour 13 :) en fait non, 12 sera le maximum car un des mec de l'agence finira le trajet sur le toit en compagnie de nos sacs à dos. En même temps à part le traîner en skateboard derrière y'a pas beaucoup d'autres solutions, et si vous aviez vu l'état de la route, ben vous auriez aussi compris que le skateboard n'était en fait plus vraiment une option...

    Bref, on est tous là, le guide colombien, la cuisinière colombienne, un couple americo-australien, 2 français voyageant seuls chacun de leur côté, 3 allemands et une colombienne. Pas mal tout ça ! Après un petit repas tous ensemble on commence le chemin en début d'après midi vers le campement. Nous apprenons à les connaître petit à petit en discutant sur le chemin (dur chemin qui nous essouffle rapidement). Tous semblent très sympa et nous avons hâte de nous d'arriver au camp pour être plus poser pour continuer nos discussions :) Mise à part la colombienne qui fait le tour des lieux historiques de son pays avant de le quitter pour aller bosser au Mexique, nous pouvons tous nous classer dans la catégorie des baroudeurs à sacs à dos, partis découvrir les contrées lointaines (nous sommes clairement des petits joueurs avec nos 4 mois de voyage, comparé à des tours du monde de 10 mois, voir un an, voir sans date de fin même pour certain!!). Pour certains ce n'est donc que le début et pour d'autres c'est déjà presque la fin. Du coup on leur pique des idées et des bons plans pour la suite de notre voyage, on se fait quelques blagues clichées sur nos différents pays d'origine (autant vous dire que je me suis pas mal foutu de la gueule des Allemands ^^) et l'ambiance est vraiment très agréable (Tom découvre enfin les joies de la rando, et l'ambiance refuge du soir... Les prochains mois de crapahutage ne sont donc pas remis en question. Ouf!)

    Raconter le trek jour par jour serait long et fastidieux et même si la qualité de ma plume vous émeut et vous fait (presque) tous frétiller en lisant nos péripéties, je suis sur que vous seriez las... Et puis faut quand même qu'on garde des petites anecdotes à vous raconter en rentrant sinon vous n'aurez plus de raison d'être impatient de nous savoir rentrés :) Donc on va faire un récit général.

    Récit d'une aventure humaine incroyable parce qu'on a vraiment rencontré des gens excellents, comme la petite bande d'allemands qui non seulement rigole à mes blagues clichées sur leur pays mais qui en plus ont le culot de faire des blagues sur les Français :) On s'est tellement bien entendu avec eux qu'on les a trainé dans nos aventures pendant une belle semaine de plus en rentrant du trek mais vous découvrirez tout ça dans les prochains articles...

    Récit d'une marche incroyable dans une région mythique de la Colombie, la Sierra Nevada, qui était la plus grande zone de production de cocaïne de Colombie et voire de l'Amérique Latine et du monde (à vérifier). Imaginez qu'en une seule journée on traversait anciens champs de coca, prairies, montagnes à couper le souffle, jungle, rivières, et d'incroyables piscines naturelles dans lesquelles on se baignait pour se rafraîchir et faire retomber un peu la température corporelle (chaleur étouffante des Caraïbes qui rendait le chemin éprouvant) ... Et le lendemain on repartait joyeusement après une nuit dans des campements perdus sans électricité, à dormir dans des hamacs, ou dans des lits superposés, et bien sur après une bonne douche froide :) 3 jours de marche aller pour visiter ce lieu mythique de la Cité Perdue, qui a bluffé chacun d'entre nous. Tout le monde s'était bien évidemment rapidement renseigné sur le lieu et avait bien vu la photo unique du lieu qui circule sur internet: les deux fameuses terrasses. On a donc été très agréablement surpris d'y découvrir une ville de 2km carrés qui accueillait pus de 2000 habitants. Les ruines restaurées nous laissent imaginer le mode de vie de la culture Tayrona (équivalent des Incas de la région). Les chemins de pierres et escaliers sont présents partout, partant de droite et de gauche de notre chemin et nous laissant l'impression de nous retrouver dans un labyrinthe de jungle sans fin.

    Récit d'une aventure culturelle exceptionnelle, grâce notre guide, Marón (surnom qui vient de la couleur de sa peau). Il a grandit ici, il est né d'une mère indigène, à travaillé dans les champs de marijuana dans les années 80, puis dans les champs de coca dans les années 90, puis fut commandant dans les forces paramilitaires pour défendre ses terres face aux F.A.R.C avant de devenir guide. Autant vous dire qu'il connaît cette région par cœur, ainsi que tous les gens qui vivent encore ici et qu'il avait des histoires plus palpitantes que Braquo et Games of Thrones à nous conter le soir... Après dîner, il s'asseyait donc à notre table et nous racontait l'histoire de cette région à laquelle il est tant attaché, il nous parlait du mode de vie des indigènes, de sa vie d'avant... Et chacun de nous vivait avec passion ses histoires incroyables. Toujours grâce à Marron, nous avons pu, lors de notre visite à la Cité Perdue, rencontrer le "Mamo", chef politique des indigènes de la vallée. Quelques mots échangés tous les deux (Marron et le Mamo), une petite minute de médiation pour chacun de nous ... trop rapidement gâché par un autre groupe de touriste sans respect qui considérait le Mamo et sa famille comme des bêtes de Zoo... Quelle tristesse...

    L'aventure fut aussi culinairement parlant très enrichissante! Comprenez, après chaque passage difficile du chemin (genre grosse montée de 1h, et ici c'est pas de la montée de tapette), la cuisinière nous attendait en haut avec des fruits frais, pastèque, mangue, orange... Parfois même sans raison, nous en avions même droit lors de nos arrêts baignades dans les piscines naturelles! Les repas étaient excellents, variés et aux saveurs régionales (et il y avait toujours de quoi manger pour la ptite Caro :)

    Bref que du bonheur...

    Tom & Caro, pour los Gringos

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  • 20 mars, que la fête commence! Mini grasse mat (1ère du voyage) et petit dej royal de tartines de pain de Quinoa :) Puis je prends le temps de répondre rapidement aux petits mots de chacun qui me font chaud au coeur.. et nous préparons nos sacs afin de prendre le bus retour vers Bogota (4h de trajet..easy!).
    Arrivée chez K&M vers 18h. Au programme petit apéro à l'appart, resto et bar sympa pour y terminer la soirée... enfin c'est ce que je croyais!! En réalité c'est une soirée de Salsa endiablée qui m'attendait, dans le centre historique de Bogota: mes amis me connaissent si bien :) ahah il aurait fallu voir ma tête de bonheur lorsque j'ai compris ce qui m'attendait!
    Nous voilà donc tous les 4 (une première pour nous tous), au milieu d'une petite foule de locaux, face à une scène en bois sur laquelle un danseur confirmé nous explique pas à pas les bases de la Salsa (en espagnol bien sur). Tout paraît si simple en le regardant et surtout si naturel. Mais lorsque nous nous essayons à ses petits déhanchés, je peux vous dire que nous ne faisons plus tout à fait le même effet. Les gars s'accompagnent de quelques verres de Rhum histoire de se mettre dans l'ambiance mais surtout se donner un peu de courage pour les déhanchés (!), quant à Khéno et moi, studieuses, nous en restons à notre petite bouteille d'eau distribué en début de cours. Pour nous, pas besoin de s'alcooliser pour se lâcher sur la musique! On regarde nos hommes du coin de l'oeil pour nous moquer gentiment d'eux... parfois dans le mal, il faut dire ce qui est!!
    La petite choré prend forme. Quelques pas un peu plus exotiques rendent l'exercice encore un peu plus difficile, mais quel régale! Les gars s'amusent même à renommer certains pas pour retrouver un peu leurs repères.. ils se feront donc un plaisir de vous montrer le Falcao en rentrant (joueur de foot Colombien pour la famille Ancel et tout ceux qui ne seraient pas passionné de foot!).
    Puis vient le moment tant attendu de danser en couple. Nous nous mettons en place et commençons laborieusement à essayer de se synchroniser sur la musique et sur les pas de l'autre. Lève le pied, derrière, avance, t'es en retard sur la musique.. On (bon ok je) essaie comme je peux de nous guider pour tenter de retrouver cette belle harmonie dégagée par les vrais danseurs de Salsa. Mais c'est rassurant de voir que le couple d'à côté, (vous comprenez bien de qui je parle) rencontre plus ou moins les même problèmes. Tout se complique (ou se simplifie en fait) lorsque nous devons échanger les partenaires. Les femmes restent à leur place tandis que les hommes tournent dans le sens des aiguilles d'une montre afin de danser avec toutes les filles du cours. Et nous voilà donc tous les 4 séparés à tenter de suivre notre nouveau partenaire qui change à son tour toutes les 2 minutes. On se laisse guider par les partenaires qui n'y sont pas à leur premier cours et pour les autres, on fait ce qu'on peut en tâchant de rester sérieux!
    Après s'être pas mal amélioré, nous retrouvons nos hommes pour quelques dernières minutes de salsa endiablée :) Quel bonheur!
    On se remet tranquillement de nos émotions (le cours aura duré plus de 2h tout de même) et repartons en taxi pour aller manger dans un autre quartier. Notre choix s'arrêtera sur Lima Restaurante, ouvert il y a à peine 2 semaines, par une petite madame Péruvienne qui gère à elle seule bar, salle et cuisine dans sa petite pièce contenant une dizaine de tables. L'apéro offert par ma sœur chérie, sera aux saveurs locales du Pérou: Pisco Sour s'il vous plaît! On se régale ensuite par les plats excellentissimes de la petite madame Péruvienne. On en ressort 3h plus tard, le ventre bien rempli et la bougie de ma 26 année qui commence, soufflée avec joie :)
    De là, direction un bar dansant du quartier de chez K&M où nous terminerons notre soirée dans une ambiance Reggaeton/salsa locale. Nous avons donc dû nous confronter aux pratiques locales en termes de consommation d'alcool. Loin de nous l'idée de nous saouler à l'aguardiente (alcool local a la réputation farouche), nous commandons sagement une petite bouteille de vodka. La voilà qui arrive, seule, chaude, accompagnée de 8 verres en plastique (pour 4 personnes) chacun contenant 1 glaçon... et une petite sous tasse contenant quelques rondelles de citron verts. Apparemment les softs ne font pas parti du package ici (je ne parlerai pas de la petite bouteille de "jus d'orange" qui sentait plus le médicament que le fruit.. ) À la vôtre!

    Couchés vers 5h, nous profitons de notre dernière courte nuit de sommeil sur un vrai matelas: après 22h de bus pour rejoindre Santa Marta, ça sera hamac pendant 5 jours durant le trek vers la Ciudad Perdida!

    Merci à tous d'avoir pensé à moi, et d'avoir participé chacun à votre manière, à rendre cette journée incroyable <3
    Spécial big up à K&M pour cette soirée inoubliable ;)

    La nouvelle vieille pour los gringos

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  • Après ces deux jours de folles aventures dans la montagne, on s'est dit qu'un peu de repos ne nous ferait pas de mal. On a donc choisi une petite ville coloniale au Nord Est de Bogota pour reprendre nos forces (enfin c'est ce qu'on pensait à ce moment là).

    Je ne m'attarderai pas sur le trajet en bus, puisque les quelques lignes écrites précédemment à ce sujet sont très représentatives de tous les trajets en bus dans le pays! Imaginez donc un mini bus en piteux état avec à son bord un conducteur se prenant pour Schumacher (RIP) sur des genre de routes sinueuses où traversent fréquemment poules, chiens et vaches.
    Ce n'est donc pas surprenant que la première sensation ressentie en sortant de ce "collectivo" (les mini bus d'ici donc) était une sensation de paix intérieure et de sérénité. Quelques mètres à peine sorti de la gare routière, nous tombons sous le charme de Villa de Leyva. Déclaré monument historique en 1954, c'est un peu le Knokke le Zouk des habitants de Bogota (oui je garde encore quelques repères belges donc pour les ignorants, Knokke le Zouk est la destination prisée des Bruxellois bourgeois pendant weekends et vacances scolaires).
    À peine arrivés sur la Plaza Mayor, l'un des pus grand square des Amériques (selon notre meilleur ami le Lonely Planet), nous (enfin je) n'ai plus qu'un seul mot à la bouche, suite aux trois derniers jours où je n'ai mangé que quelques bouchées de thon à la tomate... COMER! Et nous voilà abordés par une charmante dame prénommé Rita. Après nous avoir indiqué un superbe endroit pour déguster un menu du jour aux couleurs locales pour se rassasier, Rita nous accompagne chez elle. Le sourire retrouvé suite à ce trop bon repas, nous découvrons un belle maison authentique à quelques quadras (coins de rues) de la Plaza Mayor. Nous optons donc pour l'option chez l'habitant pour profiter pleinement de ce petit séjour. Nous rencontrons son mari Jaime, grand baroudeur à la retraite, qui se fait un plaisir et une fierté de nous montrer des photos de lui, dans les années 70, devant la Tour Eiffel durant son trip en Europe.

    Après-midi tranquillou à errer dans les rues de la petite ville. Soirée quant à elle très importante à mes yeux puisque c'est à ce moment là qu'en discutant avec la cuisinière d'un petit resto très local, je réalise que les fameuses empanadas (genre de friands à la viande - spécialités colombiennes) sont faites à base de maïs, et maïs uniquement (sans œufs, lait ou gluten oui oui c'est possible). Je retrouve donc foie en l'humanité à ce moment là du voyage (je ne l'avais pas franchement perdu ms les redondants sandwichs au thon sans pain del Cocuy m'avaient un peu démoralisés).
    Nous dînons donc trois empanadas (tout juste sortis de la friteuse, quel délice!) et une Arepa au poulet (genre de gâteau/pancake de mais, aussi tout juste sorti du BBQ, un vrai régale) sur la Plaza Mayor au rythme de sons intéressants (oui c'était pas franchement harmonieux) d'un groupe de jeunes assis quelques marches plus loin.

    Lendemain matin petit déjeuner incroyable au mirador (point de vue sur la ville). Nous avions trouvé du pain à la farine de quinoa la veille (première trouvaille de pain sans gluten depuis le début du séjour.. Ça aussi ça redonne foie en l'humanité!), donc petites tartines de pain frais, confiture et gourde de nectar de pêche. On se met bien, ça va :)

    La suite était simple: on va louer des vélos, on fait une petite promenade dans les environs, et, sur les conseils de Rita, on va visiter un monastère du 15eme siècle, à 20 min en vélo. Easy puisque la route est plate. Mais c'était sans compter l'optimisme récurent des Colombiens lorsqu'il s'agit de temps de trajet et la qualité des vélos loués.

    Vous vous attendez donc maintenant un peu à la suite... Des vélos loués 1,5€ de l'heure, donc forcément pas les derniers routiers conçus pour les coureurs du tour de France, sans selle (enfin je parle de selle en mousse, parce qu'il y avait bien une plaque en plastique dur), ni vitesses. Mais nous voilà partis tout sourire sur la route vers le monastère.
    À peine 5 min sorti de la ville, bam, grosse montée. Grosse montée que je subis forcément, puisque 0 vitesse sur mon vélo (je ne m'en étais pas rendu compte avant bien sur) et que les plateaux sont bloqués en mode c'est super dur en montée et ça pédale dans le vide en descente (je ne parlerai pas de petits ou grands plateaux, je n'ai jamais rien compris à ça dsl Daddy). Malgré un pressentiment partagé sans le savoir, Tom et moi continuons note petit périple vers le fameux monastère. En route nous découvrons Los Pozos Azules (genre de petits lacs bleus improbables) et passons devant un musée El fossil contenant un bébé kronosaurus de 120 millions d'année. On s'arrête devant le bâtiment, on se regarde, on se sourit et on remonte sur nos vélos de compétition sans un mot! Bref, vous l'aurez compris le pauvre fossile de 120 millions d'année ne nous extorquera pas 12 000COP (équivalent à 4€).
    Pour ce qui est de la suite, comment dire... La route censé être plate ne l'était que très peu, ce qui nous laissait la joie des descentes tout en angoissant de les monter au retour, et les montées que l'on passait à pousser nos vélos rouillés. Au bout de 2h, nous atteignons le monastère. Amen.
    L'endroit est magnifique. Nous visitons rapidement les lieux en pensant aux deux kakis (fruits exotiques pour les ignorants) achetés avant de partir qui était censé faire office d'en-cas pour la petite ballade (on avait pas franchement faim après le méga petit dej du matin et nous n'avions pas voulu prévoir de pique nique pour cette si petite ballade). Ahah, kakis vous ai-je dis?! Et bien l'apparence est parfois trompeuse puisqu'ils n'avaient de kakis que la couleur. En goûtant, huuuum, quelle agréable sensation de croquer dans des citrons verts!! (On découvrira en parlant avec Rita le lendemain matin que ce sont des fruits à presser pour en faire des jus avec beaucoup de sucre, puisque imbuvable sinon!)
    Nous repartons, quelques gouttes d'acide dans le ventre (merci les fameux kakis) sur nos vélos grinçant, en appréhendant pas mal le retour, sur cette route montagne russes de la campagne Colombienne.
    Retour au final sans encombre (si ce n'est la désagréable sensation de ne plus sentir son postérieur et de passer pour un touriste à la con par les locaux qui nous observent pousser notre vélo même sur le plat - oui sur la fin ce n'était plus juste les montées qui nous gênaient..!!).
    Rien de mieux qu'une petite bière et un bon verre de jus de fruit en jardin pour se remette de nos émotions (inutile des préciser qui a bu quoi).
    Puis nous partons nous régaler des fameux empanadas et arepas du petit bouiboui d'hier... On en a eu l'eau à la bouche toute la journée (surtout dans les montées en vélo).

    Tout à l'heure retour à Bogota pour passer la soirées avec K&M. Puis direction Santa Marta et le trek de la Cité Perdue histoire de bien mériter notre petit séjour qui nous attend dans les Caraïbes :)

    Caro pour los Gringos

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  • Lever à 6h après s'être couché à 4, direction le Parque Natural Nacional del Cocuy. On attrape un taxi pour aller au terminal des bus,10000$ aller, le bus était déjà parti, 10000$ retour. Super ! Du coup, journée à comater en attendant le bus de 20h en se disant quand même heureusement que finalement on a pris une petite aprem pour préparer notre périple du weekend. S'en suivent 11h de bus, première fois pour moi que j'ai pas trop mal vécue, déçu de ne pas avoir pu profiter du paysage (bus de nuit) mais en même temps content de ne pas avoir pu analyser les trajectoires prises par le chauffeur :) et puis content d'avoir pu dormir pour faire passer ce trajet en bus qui dure le même temps qu'un Paris Bogota mais la oublie les cacahuètes, les repas chauds et les films...

    Arrivée à 6h du mat à Guican, petit village de la montagne qui se réveille peu à peu pour assister au début de la messe. Petit thé pas très glorieux pour finir à la officina del Parque Natural Nacional pour s'enregistrer et découvrir que le parc est quasiment fermé car la population locale veut préserver le parc et ses richesses naturelles du fort afflux de touristes. L'accord entre les indigènes et le gouvernement date de septembre 2013 donc forcément notre guide n'était pas à jour... C'est à ce moment là qu'on se rend compte que l'aprem passé la veille à tout planifier devient obsolète. Nous optons pour la formule 2 jours, 13h de marche aller retour et dodo sous la tente, oui mais voilà, on n'a pas de tentes ! Donc on négocie avec les gens du village, pour trouver non pas une mais deux tentes ainsi que deux sacs de couchage pour K&M qui quand on les regarde on plus le style vestimentaire pour aller camper sur la plage que pour surmonter l'épreuve qui nous attend. Bref, deux heures plus tard, nous embarquons dans la voiture d'un local, partons sur la route, enfin un chemin parce qu'on ne peut pas appeler ça une route, menant à la Hacienda de la Esperanza, petite maison perdue, point de départ du trek à destination de Las Lagunas Grande de la Sierra.

    Et nous partons, boîtes de thon en poche (oui nos vivres pour 2 jours et 3 repas se résument à 5 boîtes de thon, 6 paquets de chips, de la sauce tomate, de la mayo, du pain de mie, des tortillas au mais qui en fait n'étaient pas au mais (pauvre Caro) et bien sur, 4 tomates fraîches car et oui même en montagne il faut manger équilibré :) comment ça un réchaud ?! Ben si on en avait trouvé un on l'aurait pris... ). Nous sommes tout heureux mais pas vraiment conscients du timing très serré: départ 11h, 7h de marche estimées et nuit noire à 18h sans parler du dénivelé, de l'altitude et de la difficulté du chemin que nous allons arpenter. Nous commençons par des champs avec des vaches et des moutons, et nous sommes tellement biens dans ces champs que nous y restons un peu trop longtemps jusqu'au point de se retrouver perdus, après seulement 2 petites heures de marche, bien grâce à moi (Tom) je l'admets...

    Fort heureusement, 2 caballeros passaient par là et nous ont indiqué le chemin. Bien sur de nous et du temps qu'il nous reste pour atteindre notre but avant la nuit nous décidons de prendre notre temps, nous arrêter déjeuner dans les champs avant de reprendre le droit chemin. Et nous partons, sourire aux lèvres à la recherche des lagunas situées entre le Pulpito del Diablo et Concalvo, deux glaciers à plus de 5000m d'altitude. Vers 15h, lorsque le ciel commence à se griser, on croise un guide qui nous affirme qu'il nous reste encore 4h de marche pour arriver au point de camping autorisé le plus proche de notre position. Demi-tour vous pensez? Que n'est ni... On avance moussaillon et on traverse des paysages de plus en plus beaux, mais par des sentiers de plus en plus abruptes et le poids du sac commence à se faire sentir. On avance col après col, en se disant à chaque fois que ça ne peut qu'être le dernier, pour en découvrir un autre plus haut à chaque nouvelle arrivée. La nuit commence à se faire sentir et quelques goutes tombent du ciel. On s'arrête dans un des rares endroits plats que nous avons pu observer, sans trop savoir où nous sommes. On allume le feu, dresse les tentes, on sort les couvertures de survies pour faire office de matelas (n'essayez pas c'est pas cool :) ) et on se délecte d'un énième sandwich au thon et à la sauce tomate! Et à 19h30, tout le monde au lit! Ça ne m'était pas arrivé depuis... Ben ça ne m'était jamais arrivé en fait :) Inutile de vous dire que la nuit fut fraîche, sous une neige discrète qui commence doucement à tomber vers les 1h du mat' emmitouflés dans nos sacs de couchage d'été et nos tentes encore même trop froides pour un safari à Dubaï au mois d'août. À 3h30, je me réveille et décide d'aller rallumer le feu... Obligé...

    Lever 6h pour les autres, départ 6h45 pour enfin voir ses p****** de lagunas. Aux alentours des 8h du mat, on les aperçoit, un décor splendide, qui valait tous les sacrifices de la veille... Cette sensation fantastique d'y être arrivé, et surtout de le mériter... Derrière ça rien de plus facile que de faire le trajet retour, en quasiment deux fois moins de temps qu'à l'aller, boire un coca bien frais dans la Hacienda, et repartir pour 2h de machine à laver en mode essorage à 20 000 tours minutes jusqu'au village de Guican où nous attend notre bus, bien moins imposant et rassurant que celui de l'aller, mais qu'importe, même le siège d'un bus pourri sonne comme un lit King Size d'un palace Monégasque face à la nuit précédente... Arrivée à Bogota à 4h30 du matin, après que la roue avant droite du bus ait crevé et qu'après la pause de 3 rustines inefficaces, les 2 chauffeurs ont finalement décidé de changer la roue en entier... Bref à 9h:30 on repart pour 4h de bus juste Caro et moi pour Villa de Leyva, une petite ville coloniale au nord est de Bogota. On the road again :)

    Tom, pour los gringos

     

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  • Événement interplanétaire attendu par des millions d'hommes et de femmes dans le monde et nous y étions... K&M, plein de bravoure et de courage ont tenté le défi de s'installer à Bogota pour y créer un magazine qu'on pourrait qualifier de magazine urbain, reprenant les bons plans de la ville, les dernières sorties ciné, les groupes de musique à la mode etc... Afin de se faire connaître et de devenir une institution à Bogota, ce que nous sommes sûrs ils deviendront, ils organisent des soirées dans des bars de la ville, aux couleurs de leur magazine. La soirée s'est passé dans un bar très sympa, tenu par des français et la soirée fut une réussite pour eux car si je ne m'abuse, une soixantaine de personnes se sont déplacées pour l'événement, les groupes locaux qui se produisaient sur scène était "on fire" (surtout le dernier) et on y a bien picolé... Pensant pouvoir surfer sur la vague positive de cette soirée nous tentons de continuer à faire la fête afin de rendre cette soirée encore plus mémorable mais le sort jouait contre nous... Après plusieurs allers-retours en taxi à travers Bogota et plusieurs portes de boite de nuit qui nous resterons fermées à jamais, nous finissons chez K&M, avec leur nouveau stagiaire, Pierre un français qui décidément se sent déjà très à l'aise avec ses nouveaux patrons pour son premier jour de stage... Un peu trop même :)

    Sur ce, nous "dégustons" ensemble une bouteille de vin chez nos hôtes quand sonnent à la porte deux colombiens, dont un n'étant autre que le chanteur d'un des groupes de la soirée, qui passant dans le quartier ont vu la lumière de l'appartement (6eme étage l'appart quand même) et décident de venir prolonger la soirée avec nous. Pourquoi pas après tout :) S'en suivent de longues discussions sur la politique colombienne et les voyages en général, et des pâtes presque carbo de Khéno jusqu'à 4h du mat, où il ne nous reste à nous plus que deux heures de dodo avant le départ pour El Cocuy...

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