• Huaraz, et l'expédition dans la Cordillère Blanche

    Nous voilà donc arrivés à Huaraz, petite ville au milieu de la Cordillère Blanche. L'arrivée sera compliquée, quand vous débarquez du bus à 5h du mat il est compliqué d'aller taper à la porte des auberges pour savoir si elles ont des chambres :) Du coup on se laissera emporter par un mec qui lui, pas fou passe la nuit au terminal de bus pour récupérer les touristes et leur proposer des auberges. On arrive donc à l'auberge Tambo, ah mais elle est complète... Donc je prends les choses en main, j'en appelle une autre, elle a une chambre dispo pour nous dans 1h et en attendant on peut squatter le salon de l'auberge. Donc on reprend un taxi, et une fois là-bas on attend. Longtemps. Encore un peu plus. Allez encore 10min puis on comprend que la chambre qui nous était destinée a été attribuée à un autre couple qui venait d'arriver. L'organisation péruvienne quoi. Du coup on nous propose un dortoir, puis peut être une chambre dans quelques heures. OK on se casse et on se dirige vers une troisième auberge. Ouais je sais, vous rien que de le lire ça vous fatigue alors imaginez dans quel état nous on était :) Bon la dernière auberge sera top donc on y reste. En même temps elle s'appelle Caroline Logding donc elle ne peut être que parfaite :) Le truc c'est qu'il est 7:30 du mat et que du coup on va pas se recoucher... Donc on enchaine :)

    La journée sera fatigante. Pas fatigante comme si on avait fait une rando de 8 heures non, ça vous verrez ça sera dans la deuxième partie de l'article. Non c'était fatigant moralement, parce que l'idée nous a pris de faire une sauvegarde de nos photos après deux mois de voyages. Et quand y'a plus de 2500 photos à transférer d'un IPad sur un ordi aussi rapide qu'un Minitel, puis de cet ordi à des clés USB ben ça prend du temps... Beaucoup de temps et c'est assez crispant :) (surtout que j'avais plus de clopes... AHAHAHA)

    On sortira donc déjeuner vers les 15h, complètement abrutis des ces 6h passées à fixer une barre verte de chargement sur un écran. On organisera notre tour pour le lendemain avec notre petite équipe de français (3 plus nous 5) rencontrés dans le bus ou à l'auberge, car le le lendemain on attaque la rando (non soyez patient pas encore celle fatigante de 8 heures).

    Le lendemain donc lever vers 4:30, deux heures et demi de route sur des chemins en terre confortables (ou pas) et on arrive au point de départ de la rando pour la Laguna 69. Sorte de laguna au milieu des montagnes, un peu dans le style de la Quilotoa qu'on avait fait en Équateur, sauf que celle-là est au milieu de glaciers. Donc on monte tous ensemble (enfin presque puisque Lucie de notre équipe a quelques problèmes respiratoires et nous serons contraints de l'abandonner en chemin) pendant 2 heures et demi. On sent doucement qu'on a perdu l'entraînement du Cotopaxi, les jambes font mal :) Mais les amateurs de rando connaissent cette sensation de fatigue qui peut te prendre pendant 3h tant que tu marches et qui disparaît en une fraction de seconde lorsque tu arrives à destination. Parce que quand on découvre la couleur de l'eau, avec ces montagnes enneigées autour, les jambes deviennent légères et un big smile se forme sur notre visage. C'est automatique :)

    On restera là pour pic-niquer, puis la redescente passera bien plus vite que la montée. On récupérera Lucie en chemin (et Bastien son copain qui est monté en haut avec nous mais qui est ensuite parti la rejoindre, gentleman oblige), et moi j'aurai une discussion engagée avec le dernier de la bande, Antonio supporter parisien et de la Squadra Azzura (équipe nationale d'Italie pour les non avisés) pour la coupe du monde. Autant dire que la redescente aurait pu durer deux jours on aurait eu des trucs à se dire :)

    On dînera tous ensemble le soir, puis on se divisera, chacun d'entre nous n'allant pas dans la même direction. On repassera une petite journée dans l'auberge pour se reposer, faire des vidéos pour la vraie fête des mères (oui nos mamans comprendront) et surtout organiser le trek qui nous attend à partir de demain: trois jours en autonomie dans la cordillère blanche au Pérou à porter sacs, tente, et provisions pour 3j. Ce trek s'appelle le Santa Cruz, il est très connus dans la région et nombre de backpackers que nous avons croisé sur notre route l'ont fait, et nombre d'entre eux (la plupart en fait) n'en garde pas un très bon souvenir. Un souvenir mémorable ça c'est sur, mais si je cite Sophie la copine à Marion que nous avions croisé à Quito:"mon pire cauchemar du voyage". Comprenez, ce trek n'est en soit pas très difficile, n'a rien de technique et il y est apparemment difficile de s'y perdre. Le gros problème réside dans la météo. Chaque personne en notre connaissance ayant arpenté ce chemin au milieu de la montagne à connu la pluie. Le chemin étant le long d'un ruisseau, je vous laisse imaginer le plaisir de marcher avec de l'eau et de la boue jusqu'aux chevilles; les zones de camping étant des terrains inondables, je vous laisse donc imaginer le plaisir de dormir dans une tente qui flotte dans une piscine d'eau et de boue; et pour finir le matériel de location dans la ville étant de si mauvaise qualité que les tentes prennent l'eau par le toit, je vous laisse donc imaginer le plaisir de dormir sous la pluie, et de vous rhabillez le lendemain avec des habits mouillées :) Oui Sophie et ses copines ont eu de la pluie 24h/24, rendant la visibilité à 0 sur le décor, les obligeant à faire demi tour et à se perdre plusieurs fois parce que bien sûr quand y'a du monde pour demander son chemin ça va, mais quand il pleut comme cela et qu'il n'y a personne, à part si on arrive à communiquer avec des vaches il est difficile de se faire aider :) Et la bonne nouvelle, sur nos trois jours de trek, l'orage est annoncé sur nos deux derniers jours... Mais RIEN n'arrête les Gringos :)

    Départ donc le premier jour à 5:30 pour 5 heures de minibus abominables au milieu des "routes" de montagnes du Pérou. Évidemment l'idole du chauffeur devait encore une fois être Sébastien Loeb, et il essayait de reproduire les exploits de son idole mais avec un minivan! Bref on arrive à destination un peu avec la nausée mais le paysage est splendide et nous sommes (jusque-là) sous un soleil magnifique. La marche se passe très bien, dans cette vallée magnifique au centre de deux chaînes de montagnes aux sommets blancs pour les plus hauts, et de prairies en prairies nous arrivons au point de camping, seuls, avec seulement une famille américaine doublée un peu plus tôt qui devrait nous rejoindre d'ici peu. Nous on plante notre tente, on se fait un petit goûter et non conscient de l'heure on prépare à manger avant que le soleil ne se couche. Petite parenthèse culinaire, après notre dernière expérience cuisson du riz en altitude au Chimborazo, nous avons opté cette fois ci pour de la polenta, et c'est nettement mieux. Revenons sur notre campement, la famille américaine est là, mais est rapidement suivie par un autre groupe d'une quinzaine de personne, venant coller leurs tentes à la notre, comme si la vallée était pas assez grande. Et comme tous nos voisins sont passés par des agences, chaque personne a une tente, y'a des tentes cuisine, des tentes salle à manger, bref on est envahi quoi. Du coup je râle, et ils écartent leurs tentes :) Ca fait du bien de râler de temps en temps ^^. Comme je vous le disais nous ne sommes pas conscient de l'heure qu'il est, et nous nous retrouvons repus de notre polenta, vaisselle faite et tente montée à 17:06! Il ne nous reste plus qu'un truc à faire, dormir... Mais même si j'ai fait quelques progrès, me coucher à 17h reste impossible alors on va faire un petit tour autour du campement. Et toujours non conscient de l'heure, nous rentrerons de nuit :( Sachant qu'on avait traversé une rivière avec un courant assez fort, en sautant de branche en branche afin de rejoindre l'autre berge, le retour de nuit fut bien plus compliqué! Je suis vraiment nul dans ce genre de situation alors j'essaie de trouver un autre moyen pour traverser la rivière, mais n'en trouvant pas, je prend mon courage à deux mains et je prie pour ne pas rater mon saut, pour que la branche ne casse pas, pour ne pas que je glisse, enfin bref je prie pour ne pas me retrouver le cul mouillé, sachant qu'on va déjà se taper la pluie quoi. Pour info, Caro est passée toute sourire, pleine de grâce et de délicatesse, en toute confiance. Moi on aurait dit un mongolito qui n'arrive pas à situer son corps dans l'espace, tentant des exercices de souplesses incontrôlés, et n'ayant aucun sens de l'équilibre... Un mongolito quoi :)

    Bon sinon à part cette partie émotions fortes, rien de bien fou fou à vous raconter car non il n'a pas plu! C'est pas pour ça qu'on a bien dormi faut pas abuser mais il n'a pas plu :) On se lève sous un soleil magnifique, on prend un petit dej et on file, la deuxième journée étant la plus difficile parce qu'on doit passer un col à 4750m d'altitude. On attaque la montée vers 7h du mat. Et ce fut long! (Non raté c'est pas encore la pire rando fatigante, c'est après ça, soyez patient). Caro aura souffert, moi aussi mais pour une fois que Caro souffre plus que moi j'aime le dire :) donc je le répète: CARO A SOUFFERT! Et c'est là qu'on se rend compte que le Cotopaxi est loin derrière nous, et que c'est pas aujourd'hui qu'on arriverait à se le refaire. On porte des sacs remplis de bouffe, avec la tente, les sacs de couchage etc... Bref des sacs bien trop lourds, faisant à vue d'œil le quart du poids de Caro, et essayez de monter 900m de dénivelé avec un quart de vous sur votre dos, la pauvre petite Caro:) Autant vous dire à quel point on a pu détester les gens qui passent par des agences et qui te doublent, ne portant sur eux que leur bouteille d'eau, suivis par des mules avec leurs gros sacs à dos... Les salauds! Mais encore une fois arrivés en haut, la douleur disparaît. La vue est folle, on est de nouveau à côté d'une lagune turquoise au milieu des glaciers, et on a vue sur toute la vallée... C'est absolument incroyable d'autant que le soleil est toujours de la partie :)

    Petit pic-nique et on redescend vers le campement, en compagnie alternative de notre famille américaine super sympa. Le deuxième camp est cool, mais on est venu là pour être un peu seuls avec la nature, et pas au milieu de ce qui ressemble de loin à une fête foraine tellement leurs tentes sont grandes, hautes... On dirait les chapiteaux du cirque Pinder. À environ 30min de marche du camp se trouve le mirador (point de vue) sur l'Alpamayo, sommet emblématique de cette région que l'on aperçoit pas du chemin normal. Donc nous on se dit qu'on va aller dormir au mirador, histoire de voir cette montagne incroyable même si ça nous rajoute de la marche. On nous a aussi parlé d'un autre spot de camping au pied de ce sommet, mais qui est à 1h30 de marche après le mirador. Nous on est fatigué, et on a prévu de doubler les étapes demain. Normalement le trek se fait en 4 jours, mais le dernier ne comporte que 2 heures de marche, que nous avons prévus de combiner avec les 6 heures du jour 3, pour gagner une journée (vous la sentez venir la rando horrible de 8h extrêmement fatigante? Bougez pas!). Du coup on se dit qu'on s'arrêtera au Mirador pour camper. Sauf qu'on est au Pérou, et que si tu cherches un panneau avec écrit "Mirador" ben tu peux chercher plusieurs jours... Du coup on marche on marche et au bout d'un moment on se dit qu'on serait pas si mal ici alors on s'arrête derrière un bon rocher pour nous protéger du vent. Et on passera la nuit là, seuls au milieu de rien à profiter de la nature et de cette vue exceptionnelle sur l'Alpamayo. Mais la nuit ne sera pas tranquille. Eh non! Après un bon dîner, on se couche vers 20h et on croise les doigts pour la pluie. Mais pas assez apparemment :) Je vais essayer de vous faire vivre la sensation ressentie... Vous vous endormez après une journée de rando, un peu fatigué donc et vous savez que vous avez 90% de chance de vous taper la pluie. Donc vous ne vous endormez que d'un seul œil et vous priez pour que ça n'arrive pas, ou que si ça arrive, que ce soit le plus tard possible. Puis dans la nuit noire vous entendez des gouttes tomber sur le toit de la tente, vous vous rhabillez en vitesse pour déplacer la bâche en plastique de dessous à sur la tente, et vous vous apercevez qu'elle est trop petite, et qu'elle ne couvre pas toute la tente, alors vous sacrifiez vos pieds. Vous retournez dans la tente donc, mouillé et vous regardez l'heure. Non pardon, vous croisez les doigts, vous priez, vous serrez les fesses et vous regardez l'heure... Il est 21:37 :( Un sentiment de déception vous envahit, et vous vous préparez à vivre une nuit difficile...

    Ensuite y'a deux techniques, la technique à Caro qui consiste à se rendormir de suite histoire de profiter tant que la tente est pas encore inondée, et la technique Tom, qui consiste à rester les yeux grand ouverts pour être réactif en cas de problème. Oui c'est un peu à celui qui se rendort le plus vite, et tant pis pour l'autre. Du coup j'ai perdu :) Mais si je n'exagère pas je dirai que 40min plus tard, ayant un peu plus confiance en notre installation de fortune, je me suis endormi, et finalement la pluie n'a pas fait de dégâts. Nous sommes restés au sec! Yeepa! Gringos 1 - pluie 0. Score final :)

    Le lendemain donc on aura ce que l'on peut appeler le cul bordé de nouilles. On se lève sous une fine pluie, et le temps qu'on prenne le PDJ dans la tente, la pluie s'arrête. Du coup on sort, on plie la tente, on range tout et on repart. La pluie reprend au moment où l'on commence à marcher, on a eu juste le temps de plier la tente, faire les sacs au sec et après, marcher sous la pluie c'est vraiment pas très désagréable, surtout qu'après une demi heure, le soleil est là. On enlève les couches et on parcours une nouvelle vallée en tshirt. Trop cool :) Le paysage est magnifique, on est dans le sillage d'une avalanche (ou d'un éboulement je sais pas trop comment on dit quand y'a pas de neige) et on longe un ruisseau, qui passe dans une lagune incroyable... Tout ça entre deux chaînes de montagnes, le kiff.

    On rejoint donc facilement aux alentours de midi le campement, où on est censé dormir le troisième jour, mais tout le monde nous a dit, après le campement y'en a pour 2 heures, et comme il est midi, on se dit que ça se fait large.

    On avance un peu et on se pose pour manger, on a retrouvé les vertes prairies avec le ruisseau qui coule au milieu... Tout est beau, les plantes, les cascades le long des montagnes qui rejoignent le ruisseau devenu un torrent, les pierres presque blanches complètement lisses, l'herbe verte digne d'une pelouse de stade de foot anglais euh non pardon digne de la pelouse magnifique du jardin de mon papa (hahah). Enfin bref y'a pas un bruit à part celui de l'eau, des oiseaux et des vaches, on se croirait au jardin d'Eden, sauf qu'on est habillés.

    Mais au fur et à mesure de la marche Ève commence à fatiguer. Trois jours à marcher, sans vraiment dormir, sans vraiment avoir une alimentation très énergétique, ça commence à être long, et Ève traine la patte. Adam ayant hâte d'arriver cherche un moyen pour accélérer la cadence, et décide de porter le sac de Ève (oui je sais Gillou c'est comme ça qu'on se fait des hernies mais à ce moment là je suis pas un être humain je suis Adam donc rien de peut m'arriver :)

    Mais en vain, Ève est fatiguée. Et sac ou pas sac c'est la même. Du coup je lui rend et on continue à marcher, encore et encore. À chaque crête que l'on passe on espère apercevoir le village, mais non c'est toujours pas la bonne. Et plus on descend, plus la végétation est aride, et plus notre balade dans le jardin d'Eden se transforme en traversée du désert (oh la la quelle culture, c'est impressionnant!)

    Et au bout non pas de 2 heures supplémentaires mais bien de 3 et demi, nous arrivons. Si on ajoute ça aux 5 heures et demi de marche du matin, ça nous donne une journée de 9h de marche, et on en peut plus. Et à ce moment là Caro pense à sa maman, et se rappelle qu'au GR20, elle se faisait toujours la réflexion suivante: "c'est finalement pas pour rien qu'on est censé le faire en deux jours!" On trouvera un bus qui nous ramènera directement à Huaraz, petite douche à l'auberge, et on file en bus vers Lima, en bus de nuit évidemment. Rien de mieux pour se reposer après trois jours de trek :)

    Lima on y a rien fait d'exceptionnel. On était surtout là-bas pour se reposer. Alors on a enchainé petite balade en centre ville, bon resto de sushi pour varier un peu notre alimentation (même si ça reste du riz) et un massage. Un vrai massage, même si le centre était un peu glock (appart avec tous les rideaux et volets fermés, au milieu d'un quartier franchement pas top, au milieu d'un immeuble limite désaffecté donnant plus l'impression d'un salon de massage clandestin). Mais que c'était bon. On est ressorti de là après une heure à se faire dénouer les nœuds du dos, complètement groguis, et après un petit tour dans la ville, direction le terminal de bus, pour 22 heures de bus direction Cusco, l'ancienne capitale du Royaume Inca, pas très loin du Machu Picchu.

    Tom, pour les Gringos.

     

     

    Départ de la rando pour la Laguna 69

    Caro arrive à la Laguna

    La Laguna 69

    Et c'est parti pour 3 jours de trek!

    Nos copines de pic-nique

    La vallée au milieu des montagnes

    Tom joue à Top Chef au milieu de la nature

    Sympa comme lever du soleil:)

    Allez on attaque la montée

    Ça a été dur, mais on l'a fait!

    Laissez nous tranquilles, on mange

    La deuxième vallée, celle de l'éboulement

    Notre campement et notre rocher

    La coulée de l'avalanche

    Pause pic-nique avant la deuxième étape du jour

    Notre jardin d'Eden :)

    Retour au village, enfin!

     

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  • Commentaires

    1
    bbima
    Vendredi 6 Juin 2014 à 22:56

    Quand on voit votre mine réjouie, on a pas l'impression que vous fatigué autant que ça!!!! Mais nous pouvons comprendre que l'intérieur du corps est un peu délabré...Les kms à pied ça n'use pas que les souliers.

    Si on vous dit ne tirez pas trop sur la bête, vous en ferez qu'à votre tête ?? Alors...On vous le dit quand même !!

    Entre nous vous, aurez mérité votre bonheur. Vous ne pourrez pas le faire à la retraite.....On respire pour vous,et on vous embrasse encore...et encore!  bbima

    2
    FloGillou
    Vendredi 6 Juin 2014 à 23:02

    Vous n'êtes plus des gringos !! On veut dire de simples gringos ! Vous êtes maintenant définitely des gringos champions olympiques du treck (même si faut en baver un peu des fois) ! On peut ajouter aussi que vous avez compris comment vous connecter au cosmos Gillou... (cf météo sur les trois jours du treck :-)) Z'avez qu'à essayer pour le bid, vous verrez, ça va marcher ! mais faut une vraie connexion, hein !?!! pas un truc du genre ça va pas l'faire !

    On en bave d'admiration pour la beauté "des bas cotés des chemins" ! , pour le message que vous transmettez à travers vos commentaires, pour les.... Waouahhhh !! tout !!!

    On sait pas si vous vous posez encore la question... mais nous, on trouve que ça valait vachté le coup d'être entrepris vot' trip !! Pire...! presque vous vous dites en ce moment "On resterait bien là en fait !"  Mais non !!! revenez qd même ! not' boufe est meilleure !!! et pi y'a nous ...

    Tom, la rando ? tu l'as kiffe, alors !!? Caro, félicite toi de l'avoir initié à ce grand art jouissif de l'effort de marche pour la récompense des yeux et du coeur... (stop au bla bla...)

    Si encore une chose pour le treck ; Bravo pour votre courage d'entreprendre tout ça malgré les mauvais fed back...

    Bisous !

    3
    Mamiré
    Samedi 7 Juin 2014 à 01:22

    beurkBon les jours passent et vous êtes toujours aussi téméraires 

    je suis en admiration devant ces paysages extraordinaires, et surtout devant votre courage.

    et le plus fort c est que malgré les problèmes petits où gros vous ne perdez jamais votre humour.

    mais vous me manquez , bizzzzzooooouuuusssss!

    4
    Cathy et Jéjé
    Samedi 7 Juin 2014 à 22:01

    Ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu vos aventures.... Et là çe soir je vient d'enchaîner 3 étapes! Et je suis épuisée.... Alors je vous imagine et surtout Caro après toutes ses étapes! 

    Vous êtes vraiment de vrais aventuriers maintenant et quels souvenirs!!!

    je vous envoie de grosses bises de notre belle provence. La piscine chauffe et nous commençons à profiter de belles journées, bien plus calmes que les vôtres...

    à bientôt ...

    5
    Mouchacho Akwaba
    Dimanche 8 Juin 2014 à 00:12

    Enfin nous avons retrouvė l humour !!!!

    on aime tellement lire vos aventures, qu on en oublierait qu en riant c'est encore meilleur. C est comme la mayonnaise ...(ah non, c'est vrai on n'a plus le droit d.evoquer cette mixture).

    moi qui ai 3 voitures et une moto à la maison,je ne comprends pas quel est le plaisir de marcher à pied. En plus, on n'a pas l.air de manger si bien que ça. Enfin, Ma seule occasion de porter les sacs c'est quand je fais les courses, et je ne trouve pas cela très agréable non plus. Dis Thomas, maintenant que tu es un converti par l'ancelomanie, tu m.expliqueras ?

    bon allez, continuez à nous envoyer les belles photos piquées sur internet et photoshopėes, c'est vraiment une réussite !!

    de gros câlins....

    6
    FloGillou
    Dimanche 8 Juin 2014 à 09:53

    Oups.... "tu la kiffes alors " pardon pour la faute... Le problème c'est qu'on est tellement immergé dans vot truc qu'on est ailleurs mais pas dans l’orthographe...

    Autre chose... nous, on trouve que le mixte ancelomanie / bonettonaise donne un top résultat ! alors oui, on revendique l'ancelomanie. Et Tom, pour les ascendants de ta bonettonaise, dis leur qu'on aura mille plaisirs à les initier eux aussi à marcher, mais par contre avec un méga good pique nique ! cool

    7
    Paquiguy et Manou
    Jeudi 12 Juin 2014 à 22:37

    Après une semaine chez Annie,sommes toujours aussi admiratifs de tous vos exploits de vrais randonneurs  !


    Serons comblés d 'en reparler avec vous à votre retour


    Onv  vous embrasse

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